La participation et l’engagement des jeunes dans leur collectivité constituent un moyen concret d’optimisation de leur capacité d’agir.
Le Plan d’action gouvernemental pour le développement social et culturel des Premières Nations et des Inuits vise, entre autres, à motiver la jeunesse autochtone à s’impliquer. Le gouvernement du Québec souhaite soutenir les milieux autochtones afin que ceux-ci puissent accompagner les jeunes dans leur itinéraire de vie. Ces milieux autochtones pourront également offrir des services aux jeunes pour les aider à devenir des citoyennes et citoyens actifs, capables d’occuper efficacement la place centrale qui leur revient dans l’évolution et la vitalité de leurs communautés et de la société québécoise dans son ensemble.
Dans ce plan d’action, le gouvernement du Québec signifie son intérêt à promouvoir des projets d’innovation et des initiatives qui proposeront des solutions originales et cohérentes avec les réalités sociales, qui répondront plus durablement aux besoins et qui apporteront des bénéfices aux personnes et à la communauté.
La Politique québécoise de la jeunesse 2030 (Politique jeunesse) s’adresse exclusivement aux jeunes et encourage la participation citoyenne et l’engagement civique. Elle contribue ainsi à l’intégration de la jeunesse dans la collectivité, à l’établissement et au renforcement d’un sentiment d’appartenance ainsi qu’à une prise de conscience de ce qu’il est possible de réaliser lorsqu’on s’implique concrètement dans sa communauté.
Par l’entremise de la Politique jeunesse, le gouvernement vise à soutenir des projets qui favoriseront l’engagement des jeunes dans leur collectivité et qui seront adaptés aux réalités des Autochtones. Il souhaite appuyer des initiatives novatrices qui contribueront à placer les jeunes Autochtones au centre du développement social et culturel de la communauté.
Encourager la participation citoyenne, la capacité d’agir et le développement communautaire par l’élaboration de projets en partenariat avec les jeunes Autochtones.
La participation citoyenne est l’expression de la citoyenneté par la pratique de la participation publique, sociale et électorale.
L’apprentissage et l’exercice de la citoyenneté impliquent que les gens partagent la préoccupation de l’enrichissement de l’avenir collectif et qu’ils y apportent leur meilleure contribution. Les sociétés autochtones doivent pouvoir compter sur des personnes aptes et désireuses de participer. La pauvreté et l’exclusion sociale étant souvent corollaires à une faible participation à la vie économique, culturelle et politique de la collectivité, les jeunes aux prises avec ces situations nécessitent une attention particulière.
Pour les jeunes, la participation citoyenne contribue à l’intégration dans la collectivité, à l’établissement et au renforcement d’un sentiment d’appartenance ainsi qu’à une prise de conscience de ce qu’il est possible de réaliser grâce à une implication sociale concrète.
La capacité d’agir individuelle ou collective représente l’état dans lequel une personne ou une communauté dispose de la capacité d’exercer un pouvoir, c’est-à-dire de choisir librement, de transformer ses choix en décisions, d’agir en fonction de celles-ci et d’être prête à assumer les conséquences de ses actions.
Travailler dans la perspective du renforcement de la capacité d’agir implique de reconnaître le principe d’autodétermination des communautés et des membres qui les composent. Ceux-ci sont bien placés pour définir leurs besoins, pour déterminer les changements souhaités dans leurs communautés et pour trouver les solutions à mettre en œuvre afin d’y parvenir.
Il s’agit d’un processus de transformation qui repose sur la participation et la concertation des citoyennes et citoyens et des acteurs d’un milieu dans la détermination de leurs problèmes et des réponses à y apporter. Il vise l’amélioration des conditions de vie d’une communauté et la mise en place de moyens qui répondent à des enjeux locaux.
Ce programme vise les jeunes de 15 à 29 ans. Toutefois, cette définition ne doit pas être comprise de façon rigide : certaines dispositions pourraient s’appliquer à des jeunes de moins de 15 ans, et d’autres, se prolonger après que la personne ait atteint l’âge de 29 ans, lorsque la situation le justifie.
Pour être admissibles au financement, les projets doivent :
Exemples de projets admissibles :
Afin que vous puissiez bien préparer votre demande d’aide financière, nous vous encourageons à vous associer à des partenaires du milieu (ex. : coordonnateurs en mobilisation).
Toute demande doit absolument présenter les renseignements suivants :
Exemples de projets qui ne sont pas admissibles :
Les dépenses suivantes sont admissibles :
L’aide financière prend la forme d’une contribution non remboursable :
Les organismes admissibles doivent déclarer, dans leur demande, l’ensemble des sources de financement confirmées et prévues. Le Secrétariat à la jeunesse s’assurera qu’aucune autre source de financement ne contribuera au remboursement des mêmes dépenses.
La subvention sera accordée à la suite de l’annonce faite à l’organisme dont le projet aura été sélectionné. Elle sera accompagnée d’une lettre qui précisera les modalités de reddition de comptes, dont un rapport comprenant obligatoirement :
Ce document sera accompagné d’un rapport financier et des pièces afférentes qui feront état de l’utilisation de la subvention annuelle.
Un accusé de réception sera envoyé à tous les organismes qui auront soumis un projet. Seuls les dossiers admissibles qui présenteront tous les documents exigés seront analysés, et ce, en continu jusqu’à l’épuisement de l’enveloppe attribuable à ce programme.
Au terme du processus de sélection, le Secrétariat à la jeunesse enverra une lettre à tous les organismes qui auront déposé un projet pour les informer de la décision.
Citizen Participation Among Indigenous Youths
Mise à jour : 15 septembre 2021
Mise en ligne :
30 avril 2019