Secrétariat à la jeunesse - Gouvernement du Québec

Deuxième partie – construire le Québec de l'avenir

La deuxième partie du Livre blanc Une génération aux multiples aspirations aborde les principaux thèmes de réflexion portés par les jeunes voulant construire le Québec de demain et les pistes d’action que ces réflexions suggèrent.

Trois thèmes de réflexion

Les thèmes présentés sont au nombre de trois :

  • La première de ces réflexions concerne les échanges entre les jeunes Québécois, que l’on doit promouvoir et faciliter. Ces échanges auraient pour but de rapprocher les jeunes dont la réalité peut varier selon qu’ils viennent de Montréal, des autres régions urbaines, des régions rurales ou des régions semi-rurales. Des ponts doivent également être établis avec les jeunes immigrants et les jeunes Autochtones.
  • La deuxième réflexion concerne l’élaboration d’alliances intergénérationnelles, que les jeunes comme les aînés appellent de leurs vœux. Cette collaboration est déjà très vivante, et d’abord, dans le cadre familial. On peut aller plus loin et tirer pleinement parti de l’appui que les aînés peuvent apporter aux jeunes à partir de leur expérience, de leur savoir-faire accumulé et de leur disponibilité.
  • En troisième lieu enfin, les jeunes veulent s’engager dans la société et jouer le rôle qui leur revient, malgré le handicap que représente la réduction de leur poids relatif dans l’ensemble de la population. Il est crucial que les jeunes participent le plus tôt possible, et de façon significative, aux choix et aux décisions qui feront le Québec de demain. Le gouvernement est prêt à les soutenir à cette fin.

1. Favoriser les échanges entre les jeunes Québécois

Des réalités multiples

La consultation Destination 2030 a impliqué l’ensemble des régions du Québec, permettant aux jeunes de tous les milieux de s’exprimer et de formuler leurs attentes. La tournée régionale a permis de mettre en lumière toute la diversité de la jeunesse québécoise.

Les réalités diffèrent parfois sensiblement lorsqu’on écoute les jeunes des régions urbaines et ceux des régions rurales ou semi-rurales, la jeunesse des grandes agglomérations et celle des petites villes, les jeunes immigrants et les jeunes Autochtones.

Au-delà de ces réalités multiples, on perçoit souvent une méconnaissance mutuelle de ces différents groupes formant tous la jeunesse du Québec.

On observe des différences importantes entre les préoccupations des jeunes Montréalais et les réalités vécues par les jeunes Québécois des régions. Plusieurs jeunes Montréalais n’ont qu’une connaissance limitée du reste du territoire québécois. L’inverse est également vrai.

Les réalités démographiques et ethnoculturelles de la région de Montréal

La région de Montréal tranche avec le reste du Québec, en raison de son poids démographique et de sa composition ethnoculturelle.

Montréal est le lieu de résidence d’un peu plus du quart des jeunes Québécois âgés de 15 à 29 ans. De nombreux jeunes des régions du Québec viennent s’installer à Montréal pour étudier ou obtenir une première expérience de travail. La tranche des 15 à 24 ans est d’ailleurs le seul groupe d’âge pour lequel Montréal bénéficie d’un solde migratoire positif.

Montréal est également la région du Québec recevant le plus d’immigrants. Montréal est directement affectée par les problèmes d’insertion sur le marché du travail de plusieurs groupes d’immigrants. Ces problèmes sont expliqués par une faible connaissance du français, par la difficulté à faire reconnaître les formations et les compétences acquises à l’étranger et par l’absence d’un réseau et de connaissances en sol québécois pour obtenir un premier emploi.

Le souhait d’une meilleure connaissance mutuelle

Lors de la tournée régionale Destination 2030, de nombreux jeunes de Montréal, des autres régions urbaines du Québec et des régions rurales ont exprimé le souhait d’une meilleure connaissance mutuelle.

Ce souhait vise particulièrement une intégration accrue des jeunes immigrants. Plusieurs participants ont proposé de mettre en place des activités de rapprochement, notamment en privilégiant le sport chez les plus jeunes.

De nombreux jeunes Québécois sont ainsi sensibilisés à la distance existant entre Montréal et les régions et tentent d’y apporter une réponse, notamment en accueillant davantage d’immigrants dans les régions.

« Les immigrants nous apportent de nouvelles richesses culturelles, et c’est ce qui fait la beauté du Québec actuel. »  (Amélie, école polyvalente Le Carrefour, Gatineau. Document remis dans le cadre de la tournée de consultation Destination 2030, 4 octobre 2013).

« Nous avons et aurons besoin de travailleurs immigrants pour pallier les départs à la retraite, mais les efforts sur le terrain semblent insuffisants pour favoriser l’intégration des populations immigrantes. La reconnaissance des acquis et la fermeture des ordres professionnels n’encouragent pas l’intégration des personnes immigrantes au marché du travail et c’est souvent par le travail que les populations immigrantes réussissent à s’intégrer. Un projet de jumelage entre familles immigrantes et québécoises pourrait permettre des échanges et une compréhension commune. »  (Intervenante en immigration, Laval, 24 mai 2013).

« Ces gens qui viennent d’ailleurs sont sous-utilisés alors qu’on pourrait les utiliser et les intégrer. Ils sont souvent éduqués et ont des compétences, le problème est la francisation et la reconnaissance des diplômes. »  (Jeune immigrant, Café citoyen, Laval, 24 mai 2013).

La réalité des jeunes Autochtones

Parmi les différentes réalités caractérisant la jeunesse québécoise, celle des jeunes Autochtones occupe une place particulière.

Sur le plan démographique, la population autochtone se caractérise par l’importante place des jeunes. L’âge moyen de la population autochtone est de 27 ans. Les jeunes âgés de 15 à 34 ans représentent environ 30 % de la population totale.

Lors de la tournée Destination 2030, les participants ont dressé un portrait souvent sombre des réalités qu’ils vivent. Dans leur communauté d’origine, de nombreux jeunes souffrent de problèmes d’apprentissage, de décrochage scolaire ainsi que de difficultés psychologiques graves pouvant mener au suicide. Lorsqu’ils s’installent à l’extérieur de leur communauté, les jeunes Autochtones souffrent souvent de préjugés ou de discrimination et comptent parmi les jeunes les plus vulnérables.

Ces jeunes Autochtones ont en même temps le souhait très clair de contribuer au développement du Québec et de participer aux réflexions concernant l’avenir des jeunes Québécois.

Un thème majeur : la culture

La culture est un thème majeur des propos des participants à la tournée régionale Destination 2030. Même s’ils n’ont pas la même histoire et ne constituent pas un groupe culturel homogène, les jeunes Autochtones se rejoignent pour manifester leur inquiétude quant à leur futur et à celui des nations autochtones.

Les jeunes Autochtones craignent la disparition de leurs langues, des pratiques et des savoirs associés à la chasse, à la spiritualité et à la terre. Pour plusieurs d’entre eux, la réalisation de projets de valorisation des cultures et des langues représente une priorité. Des programmes, tels que la Wapikoni mobile, renforcent l’identité et la vitalité culturelles des jeunes Autochtones, favorisent leur engagement citoyen et leur permettent de se réapproprier leur devenir.

« Les réalités rapportées et les défis à relever pour les jeunes Autochtones divergent selon qu’ils évoluent dans un contexte rural ou urbain. L’arrivée en ville des jeunes Autochtones, encore attachés à leur communauté d’origine, peut être très déstabilisante. (L’accès aux services, dont ceux de la santé, est limité en raison des distances parfois importantes à franchir.) Les préjugés et la discrimination envers les Autochtones persistent et la méconnaissance est aussi bien présente. Selon la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, les Autochtones, et en particulier les Autochtones en milieu urbain, comptent parmi les groupes les plus susceptibles d’être victimes de discrimination et/ou de profilage racial. En fait, le racisme empêche aujourd’hui les Autochtones de participer pleinement à l’essor de la société québécoise. Le gouvernement du Québec doit donc s’engager dans la lutte contre le racisme et l’exclusion sociale. »  (Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec. Le bâton de paroles. C’est à ton tour de prendre la parole, p. 12. Document déposé sur le site de Destination 2030).

« Ils sont nombreux à avoir manifesté leurs inquiétudes sur la pérennité des cultures autochtones. Nous perdons notre culture et nos territoires. Il est primordial de protéger et reconnaître notre identité et de vivre ensemble sur un pied d’égalité. »  (Jeune, Forum jeunesse des Premières Nations, Château Mont-Sainte-Anne, 24 août 2013).

La Wapikoni mobile

Wapikoni est un projet de formation audiovisuel québécois (studio ambulant), destiné à enseigner le cinéma aux jeunes des populations autochtones habitant dans des localités souvent isolées.

Depuis ses débuts, plus de 2 500 jeunes ont été formés à la réalisation d’un film documentaire ou d’un enregistrement musical. De 300 à 500 nouveaux participants bénéficient chaque année du projet. Le projet permet de créer, chaque année, 50 courts métrages et 30 enregistrements musicaux, au Canada et à l'étranger.

Le projet poursuit différents objectifs, dont :

  • le développement des compétences artistiques, sociales et professionnelles à travers la maîtrise des outils technologiques liés à l'audiovisuel et à la musique;
  • la construction de ponts et l’établissement de rencontres et d’échanges culturels entre les non-Autochtones et les jeunes Autochtones;
  • l’utilisation de pratiques innovantes facilitant la récupération et l'expression de la culture pour certains et la découverte de cette culture aux autres;
  • le réseautage entre les jeunes cinéastes autochtones du Québec, du Canada et de l’étranger;
  • l’autonomie financière des participants.

Les initiatives gouvernementales

Dans le cadre de la future Politique jeunesse, le gouvernement interviendra afin de promouvoir et de développer les échanges entre les jeunes Québécois. À cette fin, le gouvernement s’appuiera sur différentes mesures mises en place dans les ministères et organismes concernés, ainsi qu’au Secrétariat à la jeunesse.

La mise en place du Programme de service à la communauté dans les régions du Québec devrait constituer un moyen privilégié de mettre en contact les jeunes Québécois entre eux et de favoriser ainsi des échanges et une compréhension mutuelle entre tous ceux qui formeront le Québec de demain.

Une plateforme culturelle Web pour les jeunes

Télé-Québec entend créer une zone de partage jeunesse en lien avec sa plateforme culturelle Web, dont l’un des objectifs est de développer le goût et l’intérêt des jeunes pour la culture vivante d’ici.

Avec cette plateforme, Télé-Québec veut offrir une tribune unique, incontournable, interactive et accessible. Les jeunes pourront échanger entre eux et partager leurs passions pour les activités culturelles proposées dans leurs régions et s’en faire l’écho dans leur communauté. Chaque jeune pourra également construire son propre profil de contenu à partir du catalogue de Télé-Québec, et ce, en fonction de ses champs d’intérêt, de ses goûts et de sa région.

Ultimement, le défi est de donner le goût aux jeunes Québécois de s'identifier à la culture québécoise, de la connaître et de consommer la culture québécoise.

Une consultation particulière sur les besoins des Autochtones

La future Politique jeunesse comprendra un volet particulier concernant les besoins des nations autochtones. Une consultation particulière aura lieu, au cours des prochains mois, avec les représentants des nations autochtones pour déterminer des pistes d’actions encourageant les jeunes Autochtones à adopter de saines habitudes de vie, à s’impliquer à l’école et à participer à la force du travail du Québec.

De plus, des discussions auront lieu afin de mieux prendre en compte leur culture et leur mode de vie, pour que les jeunes Autochtones puissent contribuer à façonner le Québec de demain.

Le plan d’action Un Québec fort de son immigration

La mise en œuvre du plan d’action Un Québec fort de son immigration, dont certaines mesures ont débuté au cours des derniers mois, s’échelonnera jusqu’en 2016. Ce plan, élaboré au terme d’une tournée de la ministre dans les 17 régions du Québec, s’articule autour de six axes :

  • mieux sélectionner pour faciliter l’intégration en français des personnes immigrantes;
  • améliorer le niveau de préparation avant l’arrivée au Québec;
  • faciliter l’intégration par la francisation une fois au Québec;
  • mieux arrimer les actions en matière d’intégration;
  • favoriser l’établissement durable en région et mieux soutenir les entreprises;
  • mobiliser les collectivités et la population pour faciliter l’intégration.

La Stratégie d’action jeunesse 2009-2014 : un soutien pour les jeunes Autochtones

Une implication accrue dans la communauté et dans la société

La Stratégie d’action jeunesse 2009-2014 soutient l’implication des jeunes Autochtones dans leur communauté et dans la société québécoise. Afin d’encourager leur implication dans leur communauté, la stratégie consolide le soutien accordé aux organismes favorisant leur représentation, leur concertation, leur réseautage et leur mobilisation.

De plus, elle favorise :

  • la concertation et l’engagement des jeunes Autochtones, par l’embauche d’un coordonnateur jeunesse à l’Association des premières nations du Québec et du Labrador;
  • la concertation et l’engagement des jeunes Autochtones vivant en milieu urbain, en partenariat avec le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec;
  • la réalisation d’œuvres cinématographiques et musicales par les jeunes Autochtones, afin de développer leur pratique artistique en régions éloignées;
  • la concertation et le réseautage des jeunes femmes autochtones, grâce à l’embauche d’une coordonnatrice jeunesse.

Une meilleure qualité de vie

La stratégie vise également à améliorer la qualité de vie des jeunes Autochtones.

Afin de prévenir les comportements à risque et d’améliorer leur estime de soi, la Stratégie favorise l’adoption d’une saine alimentation et d’un mode de vie actif. Elle a ainsi permis l’embauche de coordonnateurs du sport et du loisir et l’implication communautaire et citoyenne dans les communautés autochtones.

2. Favoriser des alliances intergénérationnelles

La tournée régionale Destination 2030 a permis d’aborder la question des rapports entre les générations, dans le Québec d’aujourd’hui et de demain. Des représentants d’aînés ont d’ailleurs participé à la tournée, afin de discuter de leurs préoccupations.

Au Québec, comme dans l’ensemble des pays développés, le vieillissement démographique et l’allongement de la durée de vie ont pour conséquence de faire vivre ensemble et se côtoyer un nombre croissant de générations.

Des préoccupations qui varient, des collaborations souhaitées

Les priorités et les préoccupations peuvent varier d’une génération à l’autre, sans pour autant être incompatibles.

Au printemps 2012, lors du « printemps érable », les jeunes se sont mobilisés pour défendre l’accessibilité aux études et lutter contre l’augmentation des droits de scolarité. Les jeunes n’étaient pas seuls lors de ces événements, et des personnes plus âgées les ont rejoints dans le mouvement qu’ils avaient engagé. Des jeunes et des moins jeunes contribuent bénévolement, tous les jours, au développement du Québec, que ce soit en s’impliquant dans des organismes d’aide ou encore en défendant des causes leur tenant à cœur.

Plusieurs tendances de fond favorisent la collaboration entre les générations. Les aînés vivent plus longtemps en bonne santé. Ils désirent, dans bien des cas, continuer à s’impliquer dans différents secteurs de la société et faire bénéficier les plus jeunes du savoir-faire qu’ils ont accumulé. Les jeunes maîtrisent les nouvelles technologies et sont en mesure d’aider les plus âgés dans leur évolution continuelle.

Les jeunes sont très conscients du soutien que les plus âgés peuvent leur apporter, dans un contexte marqué par de nombreux départs à la retraite et la nécessité d’assurer rapidement la relève.

Un soutien qui a toujours existé

Le soutien entre les générations a toujours existé.

Au sein des familles, et la plupart du temps, ce soutien est naturel et va de soi. Hors du contexte familial, la solidarité intergénérationnelle a été stimulée par des initiatives communautaires et publiques.

Lors de la tournée Destination 2030, des participants ont ainsi mentionné les cafés des âges, les activités de mentorat, les visites organisées en CHSLD ou les services d’aide aux devoirs. Les jeunes, comme les personnes aînées, apprécient ces rencontres, ces occasions de communiquer et ces échanges. Elles permettent de renforcer l’entraide et la compréhension intergénérationnelles.

« Moi je rencontre régulièrement un monsieur âgé. Il est heureux et moi j’apprends. »  (Jeune, Tournée de consultation, Capitale-Nationale, 18 octobre 2013).

« Les aînées devraient s’impliquer davantage pour aider les enfants et leurs parents, notamment par l’aide aux devoirs. »  (Enseignante retraitée, Maison des jeunes de Saint-Pascal, Bas-Saint-Laurent, 15 juin 2013).

« On doit se doter d’une culture intergénérationnelle, mettre en commun les richesses matérielle et immatérielle. On peut habiter ensemble (enfants, parents, grands-parents), partager et créer une communauté intergénérationnelle pour le Québec de demain. »  (Intervenante jeunesse, Rimouski, Bas-Saint-Laurent, 15 juin 2013).

De nombreuses suggestions

Lors de la consultation régionale, de nombreuses suggestions ont été présentées afin de renforcer et de multiplier les collaborations entre les générations.

  • Plusieurs jeunes ont mentionné l’importance et l’intérêt de la cohabitation intergénérationnelle.
  • Le mentorat et le développement d’activités de réseautage entre les générations ont également été présentés comme des moyens efficaces pour soutenir les premières années d’un projet d’affaires engagé par des jeunes.

Des exemples de mesures existantes favorisant les échanges entre les générations

Des mesures sont déjà offertes par le Secrétariat à la jeunesse pour favoriser les échanges entre les générations.
Il s’agit :

  • du cybermentorat visant les échanges entre des jeunes et des adultes exerçant une profession ou un métier;
  • des témoignages d’entrepreneurs dans les écoles concernant la formation professionnelle et technique;
  • du jumelage de jeunes finissants et d’entrepreneurs lors de missions internationales;
  • du mentorat d’affaires, reliant un nouveau jeune entrepreneur à un entrepreneur d’expérience;
  • de la création de groupes d’échange réunissant de jeunes entrepreneurs et des chefs d’entreprise.

Les initiatives gouvernementales

Dans le cadre de la future Politique jeunesse, le gouvernement interviendra afin de promouvoir et de stimuler la collaboration entre les générations en vue de développer de nouvelles alliances intergénérationnelles, incitant les jeunes et les aînés de tous horizons à s’entraider.

À cette fin, le gouvernement s’appuiera sur différentes mesures mises en place dans les ministères et organismes concernés, soit notamment au Secrétariat aux aînés du ministère de la Santé et des Services sociaux, ainsi qu’au Secrétariat à la jeunesse.

La mise en place d’un chantier sur l’entraide générationnelle

Le gouvernement lancera un chantier sur l’entraide intergénérationnelle.

Le Secrétariat à la jeunesse, le Secrétariat aux aînés et le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales seront mandatés afin de dégager différentes pistes de solutions de concert avec les organismes représentant les jeunes ainsi que les aînés.

Les projets d’aide aux devoirs

Le gouvernement pourrait mettre en place une dizaine de nouveaux projets pilotes d’aide aux devoirs, afin de faire naître de nouvelles initiatives de bénévolat intergénérationnel pour contribuer à la réussite scolaire des jeunes.

Les projets pilotes viseraient les jeunes du niveau secondaire.

Trois exemples d’initiatives intergénérationnelles communautaires

La Maison des jeunes de Saint-Pascal de Kamouraska, Bas-Saint-Laurent

Dans le but de faire davantage participer les jeunes dans leur communauté, la Maison des jeunes de Saint-Pascal de Kamouraska offre un service d’aide aux devoirs auprès des jeunes du primaire et du secondaire ayant des difficultés d’apprentissage dans les matières de base, telles que les mathématiques, l’anglais et le français.

Ce service consiste à prendre en charge, et ce, à raison de deux périodes par semaine, des jeunes ayant des difficultés scolaires et à aider chacun d’entre eux à progresser. Pour ce faire, la Maison des jeunes fait appel au savoir de deux enseignantes expérimentées à la retraite et à des jeunes du secondaire.

L’objectif premier du service est d’aider les jeunes à améliorer leurs résultats scolaires. Or, il permet aussi à des jeunes d’entrer en relation avec des personnes aînées, dans ce cas-ci leurs tutrices, et ainsi de créer des liens entre les générations tout en donnant un répit aux parents.

Santropol roulant, Montréal

Le service consiste à offrir des repas chauds, livrés à domicile, par des bénévoles, aux personnes en perte d’autonomie, leur permettant de continuer à vivre chez elles et dans leur communauté le plus longtemps possible.

Pour les personnes aînées montréalaises vivant avec des moyens financiers très restreints, les repas servis sont subventionnés à 50 %.

Les bénévoles préparent et livrent les repas aux clients membres, cinq jours par semaine. De plus, ces livraisons quotidiennes permettent d’unir deux générations différentes, et les visites brisent l’isolement social.

Les Maisons des grands-parents

Les Maisons des grands-parents sont actuellement au nombre de six au Québec. Les Maisons des grands-parents sont des milieux de vie offrant la possibilité à des aînés bénévoles, retraités ou non, d’établir des liens avec des enfants et des adolescents, dans un esprit de « grand-parentalité ».

Les Maisons des grands-parents valorisent le rôle sociétal des aînés, tout en offrant aux jeunes des activités de transmission des savoirs, savoir-faire et savoir-être, par exemple l’aide aux devoirs, la présentation d’objets anciens, la couture, le jardinage, la cuisine, le jumelage aînés-adolescents, le chant choral intergénérationnel, les journées intergénérationnelles et l’aide aux services de garde.

Les Maisons des grands-parents fournissent un cadre intégré pour établir les pratiques de bénévolat intergénérationnel et permettent aux participants de s’inscrire dans une formule établie et éprouvée.

Les activités proposées s’adressent tout d’abord aux jeunes, mais leur rayonnement est beaucoup plus large.

3. S’engager dans la société

La consultation Destination 2030 a confirmé le souhait des jeunes Québécois de s’engager dans la société, afin de faire avancer des dossiers qui leur sont chers, à partir des valeurs qu’ils privilégient.

Tout le défi, pour les jeunes, est lié à leur situation démographique. Les jeunes ne sont pas portés par le nombre. Ils doivent l’être par leur détermination.

Les réflexions des jeunes

Lors de la consultation Destination 2030, ils ont réfléchi aux moyens dont ils disposaient pour prendre la place qui leur revient et intervenir dans les choix collectifs.

La place dans les institutions démocratiques

La participation publique soulève la question de la place des jeunes dans les institutions démocratiques.

Les jeunes âgés de 18 à 24 ans votent en moins grand nombre que les autres citoyens. Ce phénomène n’est pas nouveau, mais il tend à s’accentuer.

Entre les élections générales de 1994 et celles de 2008, on a vu le taux de participation des jeunes décroître graduellement. En 1994, 73,4 % des jeunes de 18 à 24 ans et 77,3 % de ceux âgés de 25 à 34 ans avaient voté. En 2008, leur taux de participation a atteint un creux, soit 36,2 % pour les jeunes de 18 à 24 ans et 41,8 % pour ceux de 25 à 34 ans.

Signe encourageant, aux élections générales de 2012, les jeunes ont voté plus massivement (62,1 % pour les 18 à 24 ans et 66,4 % pour les 25 à 34 ans). Il s’agissait malgré tout d’un taux de participation inférieur à celui de la population totale, qui était de 74,6 %.

Les jeunes sont également sous-représentés à l’Assemblée nationale et dans les conseils municipaux, par rapport à leur poids dans la population.

Les jeunes se sentent plus à l’aise avec les nouvelles technologies : ils souhaitent avoir accès à davantage de plateformes de discussion, d’activités de consultation et d’espaces d’expression sur le Web, lors des débats démocratiques.

« Je me base sur cette théorie : si on n’implique pas les gens réellement dans les décisions qui les concernent, on ne peut pas susciter leur désir de faire bouger les choses autour d’eux! »  (Site Destination 2030, 8 juin 2013).

L’engagement citoyen et le bénévolat à l’école

L’engagement citoyen et le bénévolat à l’école constituent des façons de s’engager dans la société.

Au Québec, plus de la moitié des jeunes âgés de 15 à 24 ans ont effectué du bénévolat en 2010, soit 54,4 %, comparativement à 44,8 % en 2004. Lors de la consultation régionale, le bénévolat a été l’une des formes d’engagement les plus souvent mentionnées.

Les participants à Destination 2030 ont souligné qu’indépendamment de la cause même de l’engagement, le bénévolat permettait de mieux se connaître et de renforcer son sentiment d’appartenance au milieu dans lequel on vit. Les jeunes ont suggéré des initiatives afin de valoriser le bénévolat et de mieux le reconnaître.

« Un citoyen engagé c’est quelqu’un qui va voter, mais aussi quelqu’un qui s’implique dans [sa] communauté. Il existe plusieurs manières de le faire; le bénévolat, la participation à des projets collectifs, les conseils d’administration d’entreprises d’économie sociale, etc. »  (Site Destination 2030, 10 juillet 2013).

Les causes environnementales

Plusieurs jeunes privilégient l’engagement dans les causes environnementales, conformément à leurs valeurs et à leurs priorités.

Pour un grand nombre de jeunes, l’environnement devrait être une priorité des débats collectifs. La protection de l’environnement n’entre pas forcément en contradiction avec le développement économique. Un développement durable est possible et souhaitable.

Beaucoup de jeunes ont insisté sur la promotion du transport collectif et du transport actif comme moyens d’améliorer l’environnement et la santé.

La mobilité internationale

La mobilité internationale représente une autre façon de s’engager, tout en illustrant l’ouverture sur le monde. Les jeunes ont souligné les retombées de la mobilité internationale sur leur développement personnel et sur leur compréhension des enjeux internationaux.

On doit rappeler que le ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur subventionne des organismes jeunesse, comme les Offices jeunesse internationaux du Québec, permettant ainsi à des milliers de jeunes de profiter, année après année, de nombreux stages offerts.

Québec sans frontières et le Programme de stages dans les organisations internationales constituent également pour les jeunes une possibilité unique d’acquérir une expérience crédible qui leur servira dans leur vie professionnelle.

Un contact étroit avec la culture et les arts

Pour les jeunes, l’engagement dans la société passe par un contact étroit avec la culture et les arts.

Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec, les jeunes sont de plus en plus en contact avec les arts et la culture, que ce soit par la lecture, les spectacles, les visites de lieux patrimoniaux ou la pratique d’un art.

L’offre culturelle s’accroît, de même que le métissage des cultures. Les nouvelles technologies de l’information et des communications favorisent ce métissage, au détriment de la culture de proximité.

Le développement du numérique

Le développement des technologies numériques soulève toutes les questions de l’identité culturelle et de l’apparition de nouveaux comportements.

Les pratiques culturelles des jeunes sont en pleine mutation. Il existe un risque pour la culture québécoise : la culture produite au Québec, et particulièrement la culture francophone, risque d’être marginalisée, malgré sa richesse et sa diversité.

Tout le défi est donc de s’appuyer sur les nouvelles technologies numériques pour faire en sorte que les produits culturels québécois soient encore plus accessibles et attractifs.

Les initiatives gouvernementales

Dans le cadre de la future Politique jeunesse, le gouvernement interviendra pour faire en sorte que les jeunes Québécois soient plus présents dans les lieux décisionnels.

Le gouvernement s’appuiera à cette fin sur différentes mesures mises en place dans les ministères et organismes concernés ainsi qu’au Secrétariat à la jeunesse.

Une mutuelle de formation pour favoriser la présence des jeunes sur les conseils d’administration

Le Secrétariat à la jeunesse pourrait mettre sur pied une mutuelle de formation, afin de préparer la prochaine génération d’administrateurs.

La mutuelle de formation proposerait des formations de courte et de moyenne durées, pour apprendre aux jeunes administrateurs les règles de bonne gouvernance.

Une activité de sensibilisation serait engagée auprès des conseils d’administration, afin de les sensibiliser à l’importance d’inclure des jeunes, tant les jeunes femmes que les jeunes hommes.

Le programme mis en place par le Secrétariat à la jeunesse comprendrait également la création et la mise à jour d’une banque de données, comprenant les jeunes ayant terminé leur formation.

Des jeunes dans les conseils d’administration des sociétés d’État

Le gouvernement pourrait sensibiliser particulièrement les sociétés d’État au recrutement des jeunes administrateurs. Les sociétés d’État seraient encouragées à prendre part à cette initiative.

Une Stratégie nationale intégrée de reconnaissance jeunesse

Le Secrétariat à la jeunesse propose de mettre en place une Stratégie nationale intégrée de reconnaissance jeunesse.

Il existe déjà plusieurs activités de reconnaissance, visant à soutenir et à encourager l’engagement de milliers de jeunes dans leur communauté. La nouvelle stratégie permettrait d’assurer la complémentarité des activités tout en évitant les chevauchements, ce qui maximiserait les retombées et la visibilité pour les jeunes lauréats.

L’insertion des jeunes dans la fonction publique

En tant qu’employeur, la fonction publique doit tenir compte de changements démographiques majeurs, dont les répercussions se font déjà sentir sur le marché du travail et sur la disponibilité de la main-d’œuvre.

Dans le but d’assurer la pérennité des services qu’elle offre à la population, la fonction publique s’est dotée d’une vision stratégique en gestion des ressources humaines, se traduisant par différents axes d’action en vue d’attirer, d’intégrer et de fidéliser les talents. Certains de ces axes visent particulièrement les jeunes.

Ainsi, le gouvernement entend :

  • favoriser le pouvoir attractif de l’État;
  • favoriser l’embauche d’étudiants et de stagiaires;
  • favoriser l’intégration des jeunes dans la fonction publique;
  • améliorer la gestion de la relève et le transfert de connaissances.

Des mesures concrètes découlent de ces axes. Certaines mesures sont déjà mises en œuvre, et d’autres sont en cours de réalisation. Notamment, la fonction publique souhaite joindre les jeunes là où ils se trouvent, par le biais de messages particuliers ou d’activités de promotion bien ciblées.

Le Secrétariat du Conseil du trésor met tout en œuvre pour que la vision et les intentions gouvernementales se concrétisent partout dans les ministères et les organismes, et cela, afin que la fonction publique devienne un milieu de travail faisant une place de choix à la relève.

Adoption du projet de loi no 13 : 450 000 jeunes pourront enfin voter
dans leur établissement d'enseignement

La Loi modifiant la Loi électorale concernant le vote des étudiants dans les locaux des centres de formation professionnelle et des établissements d’enseignement postsecondaire (projet de loi no 13) a été adoptée le 23 avril 2013.

Un appel aux jeunes Québécois

La participation des jeunes électeurs est essentielle à la santé démocratique du Québec, pour aujourd'hui et pour les années à venir.

Compte tenu de la faible participation chronique des jeunes électeurs, il était de la responsabilité du gouvernement d’agir afin de favoriser la participation de toutes les générations au processus électoral et de raccrocher les jeunes à la politique.

L’adoption du projet de loi no 13 permettra de joindre plus facilement une grande partie des jeunes en âge de voter, et plus particulièrement les étudiants, qui représentent une large part de ce groupe. Près de 450 000 étudiants pourront voter dans leur centre de formation professionnelle, dans leur cégep ou dans leur université pendant une période de quatre jours à la fin de la période électorale.

Ils pourront voter à distance afin que leur vote soit comptabilisé dans la circonscription de leur domicile. Ainsi, les étudiants qui doivent quitter leur région pour étudier pourront continuer d’y voter sans avoir à s’y déplacer le jour du scrutin.

Pour se rapprocher de la démocratie

En adoptant le projet de loi no 13, le gouvernement a envoyé un message sans équivoque aux jeunes Québécois : leurs idées, leurs aspirations et leurs rêves sont importants. Ils doivent être partie prenante de leur avenir.

En rapprochant les bureaux de scrutin des étudiants, le gouvernement les invite à se rapprocher de leur démocratie. Favoriser la participation électorale des jeunes, c’est stimuler leur implication dans nos institutions démocratiques, c’est leur permettre de s’investir à fond dans le développement du Québec, ce qui contribue à notre démocratie.

Le renforcement de l’enseignement de l’histoire nationale du primaire au collégial

La mémoire collective

Le développement de la mémoire collective, composante essentielle de toute société, est nourri par l’enseignement de l’histoire nationale. Cet enseignement fournit des repères aux citoyens.

Une majorité de Québécois se déclarent insatisfaits de l'enseignement de l'histoire au Québec. Ils considèrent nécessaire de donner aux jeunes une bonne connaissance des personnages et des faits marquants de cette histoire.

C’est ainsi que, lors du discours inaugural du 31 octobre 2012, la première ministre a exprimé sa ferme intention de renforcer l’enseignement de l’histoire du Québec.

La démarche gouvernementale

La démarche gouvernementale, lancée le 2 septembre 2013 par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie et la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, a permis d’établir les principes et les orientations guidant les travaux d’élaboration d’un nouveau cours sur l’histoire du Québec au collégial.

Dans le cadre de cette démarche, des consultations sont en cours depuis l’automne 2013. Ces consultations ont pour but de tenir compte des préoccupations des partenaires du gouvernement dans l’élaboration de l’objectif et du standard pour le nouveau cours sur l’histoire du Québec ainsi que de la place qu’il occupera dans la formation collégiale.

Le nouveau cours sur l’histoire nationale du Québec devrait être en vigueur pour la cohorte d’étudiants commençant leurs études collégiales à l’automne 2014. Quant aux élèves du primaire et du secondaire, le gouvernement prévoit mettre en place des projets pilotes dans un certain nombre d’écoles, lors de la rentrée scolaire en septembre 2014.

Au bénéfice de la jeunesse québécoise

La révision des programmes d’histoire nationale du Québec au primaire et au secondaire aura un impact positif sur la formation de la jeunesse québécoise. Elle rejaillira sur toute la société québécoise, sur son identité et sur sa culture.

L’enseignement de l’histoire ainsi que la capacité d’analyser les événements constitutifs de l’identité collective du Québec et d’en débattre aideront les jeunes à développer leur sens critique et à avoir une meilleure connaissance de la société québécoise.

Le Groupe Action Relève : une initiative d’intégration des jeunes

Le Groupe Action Relève est une initiative du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles.

Cette initiative vise à favoriser la participation des jeunes de moins de 35 ans à la réalisation de la mission du Ministère, au processus décisionnel et aux réflexions stratégiques du Ministère.

Par la mise en place d’activités de type conférence, de formation et de mentorat, le Groupe contribue à l’intégration des jeunes au sein de l’organisation. Il a pour but de créer des occasions d’échanger entre les jeunes, d’accroître les relations interorganisationnelles et d’encourager le réseautage, le partage des connaissances et la circulation de l’information.

Dynamiser l’environnement de travail

Grâce à cette initiative, les jeunes sont amenés à participer activement au dynamisme de l’environnement de travail.

  • Deux jeunes siègent désormais sur des instances décisionnelles de gouvernance du Ministère, contribuant ainsi à faire valoir la voix de la jeunesse et à apporter de nouveaux points de vue lors de la prise de décision.
  • Un laboratoire d’innovation, appliquant les principes du design de service à la pratique gouvernementale dans le but de recueillir de nouvelles idées et d’adopter des pratiques innovantes, sera implanté dans la méthodologie de gestion de projet du Ministère.
  • Un plan d’action a été présenté aux comités de gestion issu d’une vaste consultation des jeunes portant sur des enjeux tels que le style de gestion, l’ambiance, la collaboration et les méthodes de travail.

Le gouvernement du Québec renouvelle son soutien au Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec

En janvier dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne, et le ministre de la Culture et des Communications, M. Maka Kotto, annonçaient l’attribution d’une aide financière de 277 342 $ au Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec, pour sa saison artistique 2013-2014.

Les subventions du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie et du ministère de la Culture et des Communications permettront aux étudiants du collégial de prendre part aux événements suivants : Cégeps en spectacle, l’Intercollégial d’arts visuels, l’Intercollégial de danse, le Circuit d’improvisation du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec, l’Intercollégial de théâtre et le Concours intercollégial d’écriture dramatique l’Égrégore.

Comme déclaré par le ministre Kotto : « Le cégep forme un parfait incubateur pour nos futurs artistes et créateurs. Les Rendez-vous culturels du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec leur offrent une occasion inouïe d’aller au bout de leurs rêves et de performer devant public. Encore cette année, ces événements culturels laisseront certes des marques indélébiles dans la vie de nombreux jeunes, en faisant jaillir le talent et l’intérêt pour les arts et la culture dans tout le milieu collégial du Québec. »

Les jeunes et le Québec de demain

Le Livre blanc Une génération aux multiples aspirations propose ainsi plusieurs pistes d’action pour faire en sorte que les jeunes Québécois participent pleinement à l’édification du Québec de demain.

Ce Québec sera le leur, et il importe que leurs valeurs et leurs priorités soient prises en compte le plus tôt possible. L’implication des jeunes est en même temps un atout pour l’ensemble de la collectivité, en raison du dynamisme qui les anime et des innovations qu’ils portent.

Dans le cadre de la future Politique jeunesse, le gouvernement propose ainsi de mettre l’accent :

  • sur les échanges entre les jeunes Québécois, pour que dans toute sa diversité, la jeunesse connaisse mieux l’ensemble du Québec;
  • sur l’élaboration de nouvelles alliances intergénérationnelles, dont toutes les générations sortiront gagnantes;
  • sur les moyens permettant aux jeunes de s’engager rapidement dans la société.